jeudi 20 mars 2008

Un prix Nobel parle au Crédit Agricole.

Mardi 18 mars, le Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne organisait son assemblée départementale annuelle de Côte d'Or au Palais des Congrès de Dijon. A cette occasion, le professeur Jean Jouzel, membre du conseil scientifique du Crédit Agricole, mais surtout vice-président du GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'évolution du Climat, prix nobel de la paix 2007), faisait une intervention sur « les aspects liés au changement climatique ». Son but, était de faire prendre conscience à son auditoire de la réalité du problème concernant ces changements. Il y a une confirmation, c'est que le réchauffement est sans équivoque et largement lié aux activités humaines. Selon lui, "l'important, c'est de faire comprendre qu'on a incontestablement un problème grave, en rappelant d'ailleurs que nos actes d'aujourd'hui créent le climat dans lequel vivront nos enfants et petits-enfants. Nous avons une responsabilité. Mais si problème il y a, il faut aussi rappeler que des solutions existent. Cela dit, on ne maîtrise pas l'effet de serre uniquement en en parlant. Il y a un moment où des actes forts devront être posés, un moment où il faudra cesser d'écouter les lobby. C'est le rôle de nos élus."
(source: Le Bien Public du 18/03/2008)

On peut espérer que les responsables du Crédit Agricole ont pris bonnes notes des remarques de cet éminent scientifique car comme le montrait l'association Les Amis de la Terre dans leur dossier "Comment choisir ma banque?" daté de mars 2007, le Crédit Agricole est une mauvaise banque sur le plan environnemental (note de 2,4 sur 10).

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