mardi 23 décembre 2008

Une mobilité différente avec l'autopartage

Après le vélo en libre service, voici venir l'autopartage. Le principe consiste à retirer une voiture disponible 24h/24 pour une durée de une heure à deux jours dans une des dix bornes envisagées sur Dijon.
Pour mettre en place ce service d'autopartage, le Grand Dijon va lancer un appel d'offre ouvert. En première année, l'investissement de la collectivité pourrait se monter à 100 000 euros, et celui de l'exploitant retenu à 100 000 euros, pour quinze voitures mises en place. D'ici quatre ans, le nombre de véhicules pourrait être porté à 60.
Ce système déjà présent dans onze villes en France montre que cela est rentable financièrement pour l'utilisateur qui fait moins de 7000 km par an. Pour s'en convaincre, faire soit même son calcul en comparant avec l'autolib de Lyon ou sur Mobility en Suisse (plus grande coopérative d'autopartage au monde).
D'un point de vue environnemental, l'autopartage permet de diminuer par 5 le nombre de véhicules par habitant, de diminuer la dépendance à l'égard de l'automobile et offre la possibilité de prévoir un jardin à la place d'une place de parking dans les éco-quartiers. Par exemple, dans des quartiers sans voitures allemand, il faut compter 0,1 à 0,2 place par ménage destinée aux visiteurs et aux voitures en autopartage. A Zurich (340 000 habitants), l'autopartage a encouragé à éliminer 1650 véhicules, ce qui a permis de gagner un espace de stationnement de 25 000 m2 (5 terrains de football).
(source: Le journal du Palais de Bourgogne n°4111; Larevuedurable n°18)

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