mercredi 15 juillet 2009

Les entreprises de distribution en boîtes aux lettres seraient-elles malhonnêtes?

Nous avons tous reçu des annonces publicitaires dans nos boîtes aux lettres. Les personnes un tant soit peu sensibles à l'environnement prennent le temps de mettre un auto-collant "stop-pub" sur leur boîte aux lettres diminuant ainsi d'au moins 40 kg leurs déchets par an et par habitant (soit un million de tonnes par an en France selon le ministère de l'écologie!).

Ceci ne faisant évidement pas l'affaire de ces entreprises spécialisées dans la distribution de pub ou déchets (puisque allant bien souvent directement de la boîte aux lettres à la poubelle sans passer par la case "lecture").
Le seul véritable intérêt d'existence de ces entreprises est qu'elles distribuent aussi les journaux locaux d'informations.













A Dijon, nous pouvons recevoir "Dijon notre Ville", "Le Grand Dijon", "Côte d'Or Magazine" et "Bourgogne notre Région". La présence de l'autocollant "stop-pub" ne devrait, en principe, pas empêcher de recevoir ces revues. Mais, malheureusement la réalité en est bien autrement. En effet, il est extrêmement fréquent de ne pas les recevoir. La raison est toute simple: bien que ces entreprises de distribution soient payées pour les distribuer à TOUT LE MONDE, elles "oublient" d'en mettre là où la publicité est refusée.













Une situation d'autant plus étonnante que certaines collectivités payent le prix fort pour que la distribution se fasse aussi chez ces citoyens consciencieux. Ainsi, le Conseil Général paye un surcoût. Résultat: nul! absence fréquente dans les boîtes "stop-pub". Aussi étonnant du côté de la mairie de Dijon. Le service qui conçoit "Dijon Notre Ville" reçoit cinq à six coup de téléphone par jour de dijonnais se plaignant de ne pas recevoir leur magazine. Pourtant, selon la mairie de Dijon, le Grand Dijon et le Conseil Régional, ils remontent régulièrement ce problème aux entreprises de distribution. Résultat: absence récurrente dans les boîtes "stop-pub"...

Bref, les collectivités (c'est à dire les citoyens) payent pour un résultat lamentable. Un résultat qui n'incite pas les honnêtes gens à mettre un autocollant "stop-pub", c'est à dire de refuser la publicité et ses kilos de déchets. Halte à la pollution? Oui pour les dijonnais, mais surtout pas pour ces entreprises...

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