lundi 19 octobre 2009

A quand de l'hippomobile à Dijon?

La semaine dernière, l'association Cheval de l'Enesad avait organisé une conférence sur le thème "le cheval en ville: un agent du développement durable". Une conférence résumée dans un article sur le site dijonscope.

Le retour du cheval en ville n'est pas une lubie d'écolos farfelus mais une solution écologique et économique bien concrète dans des situations bien déterminées. Ainsi, "selon des chiffres présentés en octobre 2007 lors du 5e congrès des chevaux territoriaux à Trouville-sur-Mer (Calvados), 70 villes françaises, de toutes tailles, font appel au cheval pour des tâches allant de la collecte de déchets à l'arrosage des espaces verts en passant par des travaux de voirie, de sécurité publique ou de transport de personnes. L'utilisation des chevaux territoriaux ne cesse d'augmenter puisqu'en 2001, seule une quinzaine de communes employait cet animal.
Durant ce congrès, Olivier Linot, président de la commission nationale de développement des chevaux territoriaux, avait expliqué que le cheval ou l'âne était plus économique mais aussi plus écologique pour la ville que tout autre moyen de transport. A Trouville, nous pouvons constater que notre percheron Festival de Mai revient mois cher qu'une voiture ou un petit camion pour l'arrosage des espaces verts et des jardinières urbaines, le ramassage du verre usagé et le transport scolaire, avait-il déclaré." (source: actu-environnement.com)

Localement, il a existé, il y a trois ou quatre ans, un projet de ramassage des ordures à Dijon. Plus récemment, un autre projet était de proposer une navette hippomobile touristique entre le centre ville et le lac Kir. Un projet, qui s'il avait été accepté, aurait vu le jour cet été! Il existe plusieurs intérêts à ce projet. Tout d'abord cela plaît toujours aux touristes, mais aussi aux enfants des villes qui n'ont que trop rarement l'occasion de voir d'autres animaux que des chiens en ville... De plus, puisque l'intermodalité est dans l'air du temps, si une "nouvelle" forme de déplacement non polluante apparaît, elle doit alors être envisagée sérieusement.
A quelques kilomètres de Dijon, nous avons la chance d'avoir un expert en attelage de chevaux en la personne d'Eric Coupé, plus connu par certains dijonnais comme étant le maraîcher des jardins du Charmoi. Un homme passionné par ses superbes chevaux.
Les aspects négatifs portent sur la sécurité et la gène à la circulation. Ceux-ci étant probablement liés en partie à la méconnaissance de l'activité.

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