vendredi 31 décembre 2010

Déclenchement du seuil d'information et de recommandation suite à un pic de pollution

Le réseau de surveillance de la qualité de l'air en Bourgogne indique dans un communiqué de presse en date du 28 décembre qu'un "dépassement du seuil d’information a été observé sur les agglomérations de Dijon, Chalon sur Saône et Montceau-les-Mines / Le Creusot durant cette nuit."

"Impact sur la santé : les effets sur la santé des particules dépendent de leur granulométrie et de leur composition chimique. Selon leur taille, les particules pénètrent plus ou moins profondément dans l’arbre pulmonaire. Les plus fines peuvent, en se déposant sur les alvéoles pulmonaires, irriter les voies respiratoires inférieures et altérer la fonction respiratoire. Au long cours, le risque de bronchites chroniques et décès par maladie cardiorespiratoire et par cancer pulmonaire augmente. "
Selon le site atmosfair, les sources de cette pollution sont: "Les particules en suspension sont d’origine anthropique (liée à l’activité humaine) et d’origine naturelle. Les sources anthropiques sont le transport automobile (gaz d’échappement, usures, frottements,…), la combustion de matières fossiles et les activités industrielles diverses (incinération, sidérurgie). La taille et la composition des particules sont très variables et d’autres polluants peuvent s’adsorber à leur surface et augmenter leur toxicité (les métaux par exemple)."

A Dijon, sur les différents sites de mesure, seul le site Trémouille a dépassé le seuil réglementaire de 50 µg/m3, le 28 et le 29 décembre.

mercredi 29 décembre 2010

Ramassage des sapins de Noël par des chevaux

Que faire de son sapin après Noël? Diverses solutions existent. Le samedi 8 janvier 2011, à partir de 17h, ils brûleront lors de la fête des sapins au centre social Balzac à Dijon.

Les habitants d'une grande partie nord-est de Dijon ont reçu un tract décrivant cette soirée, mais aussi concernant le ramassage. Et cette année, le ramassage ne se fera pas en camionnette, mais par un attelage de 2 chevaux de trait.
Annoncé fin 2010 pour le ramassage des ordures, finalement le cheval revient timidement à Dijon début 2011.

Avec l'hippomobile, c'est un petit pas pour le cheval, mais un grand pas pour l'écologie dijonnaise.

jeudi 23 décembre 2010

"Que faire de son sapin après les fêtes ?"

"En France, si à chaque Noël, plus de 6 millions de sapins sont achetés, selon l'ADEME, dont 1 million de sapins artificiels, différents acteurs se mobilisent pour optimiser le cycle de vie du roi des forêts."
"Depuis quelques années, les industriels et les collectivités locales développent des initiatives afin d'éviter qu'au mois de janvier, une fois les fêtes terminées, les arbres de Noël ne viennent encombrer les voies publiques et finissent incinérés comme n'importe quelle ordure ménagère. Objectif : favoriser la collecte et la valorisation de ces sapins". (source: actu-environnement.com)
Le reste de l'article indique qu'il existe plusieurs "fins" pour les sapins: compost, transformation en paillage, combustible pour des chaudière à bois ou éventuellement replantation quand l'arbre est en pot.

A Dijon, comme dans le reste de la France, l'enseigne IKEA récupère les sapins qu'elle a vendu pour en faire du compost. D'autres solutions existent, comme en faire un joyeux feu lors d'une rencontre de quartier sympathique avec chocolat chaud organisée par la mairie, mais ceci n'est probablement pas très écologique. La mairie ne semble pas proposer de récupération spécifique pour en faire du compost.

Et pour l'éternelle question de savoir si il est préférable d'avoir un sapin naturel ou artificiel, il semble que le naturel a la préférence. Dans ce cas, il est préférable de choisir un modèle qui a poussé à proximité, c'est à dire dans le Morvan. D'ailleurs ceux-ci poussent avec l'étiquette... Toutefois ce n'est pas la panacée car cela favorise l'enrésinement du Morvan, au dépend des forêts feuillues.

mardi 21 décembre 2010

"La SAFER, une mafia qui fâche au service d’une agriculture qui tache"

Sur le site internet brassicanigra.org, un article daté du 13 décembre raconte une manifestation qui a eu lieu le 2 décembre à Saint-Appollinaire et qui pourtant semble être passé inaperçue dans la presse locale:

"Jeudi 2 décembre au matin, à Dijon, le soleil a posé ses premiers rayons sur une façade de SAFER couverte de slogans et d’affiches...
Une autre façon de fêter les 50 ans de la SAFER organisés au palais des congrès à Lyon le même jour, où le président de la SAFER a été accueilli allègrement par un rassemblement de paysans, notamment de la Confédération paysanne, et par quelques boules de neige en plein dans le mille. Sur la façade de la SAFER Bourgogne située à Saint-appollinaire, on pouvait lire, entre autres slogans : "Quand les grands s’affairent, les petits galèrent", "La SAFER, une mafia qui fâche au service d’une agriculture qui tache", "50 ans que SAFERmente : SAFERmeture ! Paysans en lutte !", "50 ans au service des plus grands... ça commen SAFER chier,ou encore "A quoi SAFER de redistribuer les terres si c’est juste pour les gros propriétaires. 50 ans ça SUFFIT !"

L'article donne une présentation de la SAFER, pour expliquer cette action:

"Deux-trois mots sur la SAFER
Les SAFER sont des sociétés de droit privé, dont l’objet est public et d’intérêt générale, crées par la Loi d’Orientation Agricole du 5 août 1960. Elles ont été constituées comme un instrument de régularisation et de maîtrise du marché foncier destiné entre autres à faciliter l’installation de nouveaux agriculteurs et à conforter le développement d’une agriculture de type familiale.
De fait la SAFER se révèle fonctionner presque sur de mêmes bases qu’une agence immobilière, elle ne lutte pas contre la spéculation foncière mais l’alimente. Malgré une construction statutaire sensée privilégier l’installation de paysans (droit de préemption) elle a servi d’outil de démantèlement de la petite paysannerie en favorisant l’agrandissement des exploitations productivistes et le transit des habitations au bénéfice des propriétaires de résidences secondaires.
Nous sommes las de ces mafias locales (Safer, Crédit Agricole, Groupama et conseils généraux) qui gardent la main mise sur les terres qui seraient disponibles pour des installations nombreuses. Alors qu’est ce qu’on fait pour les 50 prochaines années ? Construire nos luttes, inverser le rapport de force, réimplanter 2 millions de paysans d’ici 10 ans !"

En France, chaque région possède sa SAFER. Et la SAFER de Bourgogne est connue par les petits paysans ainsi que par ceux qui souhaitent promouvoir l'agriculture biologique, comme un organisme posant plus de problèmes que de solutions. Nombreux sont ceux lui reprochant effectivement d'avantager les gros producteurs et de négliger l'agriculture biologique.

A la prochaine chute de neige, tous devant la SAFER, le Crédit Agricole, Groupama et le Conseil Général?

lundi 20 décembre 2010

"Pic de consommation : Stop au gaspillage publicitaire"

Le collectif "Dijon non à la pub" vient d'envoyer au maire de Dijon et à plusieurs élus dijonnais une lettre ouverte relative au gaspillage énergétique et aux panneaux publicitaires.

"Alors que la France connaît une fois encore des tensions entre ses capacités de production électriques et une consommation en dent de scie principalement due au chauffage électrique, le secteur publicitaire ne semble absolument pas concerné par les appels à la responsabilité lancés par le Réseau de Transport de l’Electricité.

Entre 18h et 21h, chaque période de grand froid induit une hausse brutale de la consommation électrique, avec un nouveau record de consommation de 94 200 mégawatts le 14 décembre. Le couple « chauffage électrique/centrale nucléaire » entraine une synergie entre les courbes de températures et celle de la consommation électrique.

Or, le secteur publicitaire a multiplié les dispositifs rétro-éclairés et autres écrans plasmas (qui consomment autant que trois familles !) dont le gaspillage électrique, inacceptable au quotidien, devient proprement scandaleux en période de pics de consommation.

Le Collectif « Dijon non à la pub » appelle les décideurs politiques locaux à adopter des arrêtés d’interdiction des dispositifs publicitaires énergivores, notamment en période de pics de consommation.

Le collectif s’étonne qu’une fois encore, les appels à la responsabilité citoyenne ne concernent que les usagers et non pas les publicitaires. Pour être audible, le collectif estime qu’il ne peut y avoir d’un côté des usagers à responsabiliser et des publicitaires exemptés de tout effort au nom d'une idéologie obscure mais sans doute teintée de lobbyisme. Les conséquences du Grenelle 2 ont bien montré le poids financier de la publicité et la non-volonté du politique national de contrecarrer cette industrie mortifère pour la planète. L'échelon local doit-il adhérer à ce non sens absurde ?

Quand l’agression publicitaire rencontre le gaspillage énergétique, les citoyens sont en droit de réclamer que les usages électriques totalement inutiles soient proscrits, au nom de l'exemplarité, du bon sens et de l'éco-citoyenneté."

signé: Collectif « Dijon non à la pub » (dijonnonalapub@yahoo.fr)

La mairie daignera t elle faire quelque chose? Tous les dijonnais savent qu'il faut éteindre la lumière en sortant d'une pièce, mais personne ne s'étonne que les panneaux publicitaires restent éclairés toute la nuit. Dijon ville écologique? L'exemplarité passe aussi par la remarque de cette lettre...

vendredi 17 décembre 2010

Vers une démocratisation ou une récupération des paniers bio?

Pour acheter des légumes frais, il existe principalement le marché et les magasins d'alimentation. Viens ensuite s'ajouter le système d'AMAP qui bat son plein sur Dijon, avec une liste d'attente de plus de 700 familles due à un manque de maraîchers bio locaux.
Mais voilà que récemment, le site internet de la petite dernière des AMAP dijonnaises créées , Les paniers de Beauchêne, diffusait une bien étrange publicité pour la commenter.












Des paniers bio en supermarché! L'information a circulé alors rapidement dans le petit monde du bio local. Le supermarché Cora de Dijon lance une offre de paniers bio depuis un mois. La commande, pour un panier "couple" à 9,90 euros, ou un panier "famille" à 12,99 euros, se fait via internet dans la semaine et le client vient chercher son panier le vendredi ou le samedi. Le producteur est un maraîcher bio situé à Grancey le Château, en Côte d'Or.
Nouveau aussi, le magasin "La Vie Saine" situé au coeur de Dijon et connue pour justement vendre des produits bio, vient de lancer à son tour des paniers bio. La commande se fait par téléphone, pour un panier soit à 8 euros, soit à 12 euros.

Cette fois, il y a un mélange de légumes et de fruits.

Tout aussi nouveau, "les bons paniers bio" à la MJC de Chenôve:

Dans cet article du Bien Public du 11 décembre, on apprend que monsieur Ivan Martynciow va fournir une quarantaine de paniers chaque semaine. Ce maraîcher bio fourni déjà les "Paniers Gourmands"de l'association Saint Apollinaire depuis mars 2009. La différence avec une vraie AMAP, est que ce producteur revend un certain nombre de produits qu'il ne cultive pas, dont des fruits.

Un peu plus ancien (juin 2010), l'épicerie fine L'ail des Ours propose aussi un système de paniers de produits bio.













Sur le site web il est indiqué: "du bio et du frais dans votre assiette, tous les jours à partir de 1 euro par jour: c'est ce que nous proposons avec nos formules de paniers prêts à emporter, disponibles sur abonnement." Comme le montre la photo ci-dessus, il existe quatre types de paniers, selon la taille de la famille et pour les gourmands.

Enfin, il existe à Dijon au moins un autre système de paniers, celui-ci un peu différent. Imaginé en 2007 et mis en place en 2008, il s'agit des "tournées éco-fermières" (tel: 03 80 74 01 27) développées par monsieur Thierry Deiller (la même personne qui a monté de toute pièce fruimalin). Il s'agit d'une offre complète livrée chaque quinzaine: des légumes, des fruits, du sec (farine, pâtes,...), des laitages et de la viande. Tout est soit en bio, soit en conversion bio (monsieur Deiller insiste sur la nécessité de soutenir la reconversion), soit encore en AOC (certaines AOC ayant un cahier des charges extrêmement exigeant). Une grande diversité de produits qui plaît beaucoup à ses clients qu'il chouchoute en leur proposant des recettes pour les accompagner à (re)-découvrir certains produits. Des clients tous situés dans son quartier (Montchapet), à qui il s'évertue de leur offrir le meilleur rapport qualité prix / environnement.

Le panier en osier pour aller faire ses courses au marché semble avoir évolué. Du panier de vente directe du producteur au consommateur des AMAP, au panier de légumes en grande surface, les puristes y verront une dérive par une forme de récupération. D'autres y verront un intérêt comme la démocratisation du bio. Dans tous les cas il est important que les dijonnais soient bien conscient des solutions pour une alimentation saine, mais surtout qu'ils n'hésitent pas à interroger ces différents acteurs pour se faire eux-même une idée de ce qui leur semble le plus juste. Ils verront l'esprit "récupération" ou au contraire la volonté de proposer des produits de qualité avec une réelle vision de respect de l'environnement.

dimanche 12 décembre 2010

La BNP Paribas se lance dans le tourisme... nucléaire

La BNP Paribas, comme d'autres banques pas bien nettes, cherchent à gagner toujours plus d'argent, quelle qu'en soit la façon. La dernière trouvaille concerne le tourisme.










Ce dimanche, toutes (?) les agences BNP Paribas de l'agglomération dijonnaise arboraient des affiches avec des images de pays lointains: le Brésil et l'Inde.










Mais en fait, le message s'avère plus militant. Sur la première affiche, il est écrit: "Angra au Brésil: ses plages, ses eaux turquoises... et sa centrale nucléaire "modèle Tchernobyl" que la BNP veut financer". Sur la seconde: "L'Inde merveilleuse: ses saris, ses couleurs, son Taj Mahal... et ses réacteurs nucléaires en zone sismique que la BNP veut financer". Avec sur les deux types d'affiches, le lien internet www.ouvavotreargent.com, signé Greenpeace.

Cette action nationale de Greenpeace intervient quelques semaines après sa campagne "Savez-vous ce que votre banque fait de votre argent?"


Les dijonnais ayant de l'argent à la banque BNP Paribas se doivent d'interroger leur banquier pour savoir à quoi sert leur argent. Et si la BNP persiste à investir dans ces projets dangereux, les dijonnais se doivent de quitter cette banque, sinon, puisqu'ils ne peuvent plus ignorer ces informations, ils se trouvent implicitement complices de ces agissements.

lundi 6 décembre 2010

Café - débat sur le thème "ma poubelle vaut de l'or !"

Mardi 14 décembre va avoir lieu un café débat sur un thème qui peut repousser bon nombre de personnes: les déchets.

"Ma poubelle vaut de l'or !". Et les déchets des dijonnais ne disparaissent pas comme par magie dès qu'ils les mettent dans les poubelles. Tri, recyclage, compostage, incinération, enfouissement, etc... Les dijonnais savent ils réellement ce que deviennent ce qu'ils jettent?
Pour en savoir plus, rendez vous à l'Embarcadère (58 rue d'Auxonne, Dijon) pour poser toutes les questions.

En attendant, certains enfants savent plus ce qu'il faut faire des déchets que bon nombre d'adultes...

vendredi 3 décembre 2010

"Ville à 30, ville à vivre"

Le centre d'analyse stratégique du premier ministre vient de publier un rapport intitulé "Les nouvelles mobilités. Adapter l'automobile aux modes de vie de demain".

Dans l'avant-propos de ce long rapport il est écrit: " Longtemps symbole de liberté et de réussite sociale, l’automobile semble, en quelques années, avoir déserté l’imaginaire des jeunes générations, au point que sa possession ne constitue plus une priorité. Beaucoup de Français considèrent la voiture avant tout comme un moyen de transport, une « commodité » et non plus un plaisir. Elle devient un outil au service des déplacements : les conditions sont réunies pour qu’autopartage et covoiturage se développent, avec le soutien des pouvoirs publics." Puis un peu plus loin: "Notre mobilité future ne proviendra pas d’une solution unique mais de la conjugaison d’innovations multiples. Cette évolution reposera le plus souvent sur l’initiative privée mais les pouvoirs publics devront l’accompagner. Il leur faudra notamment : (...) repenser le partage de la voirie et de l’espace public, au profit du vélo, de véhicules propres peu encombrants, des transports collectifs, tout ce qui constitue les « nouvelles mobilités ».

C'est dans ce contexte de remise en question de la voiture en ville au profit d'une ville à vivre que l'association EVAD avait organisé une conférence sur le thème "Ville à 30, ville à vivre":





Le concept de ville à 30 est simple: toute la ville est limitée à 30 km/h, sauf les zones autorisées à plus, alors que c'est l'inverse pour le moment. Dijon fera t il le pas?

jeudi 2 décembre 2010

Vers la fin des banques sales?

Le 17 octobre dernier, les dijonnais pouvaient lire des affiches avec le message "savez-vous ce que votre banque fait avec votre argent?" sur les devantures de la banque BNP Paribas. Une action nationale relayée par le groupe dijonnais de Greenpeace pour dénoncer l'implication de cette banque dans des projets nucléaires.

Puis dans le magazine "Bourgogne notre région" de novembre - janvier, monsieur Philippe Hervieu, président du groupe Europe Ecologie Bourgogne, annonçait la couleur: "Lutter contre les paradis fiscaux, c'est consolider la démocratie".

Le 29 novembre, l'assemblée du conseil régional de Bourgogne a voté un règlement d'intervention afin d'exiger de la transparence en matière de partenariat financier et bancaire. Cela signifie ni plus ni moins que les établissements bancaires devront montrer patte blanche avant de proposer un emprunt à la Région ! (lire l'article sur dijonscope.com).
Ce type de règlement existe dans d'autres institutions publiques en France depuis peu.



Proposé au conseil municipal de Dijon du 28 juin 2010, monsieur Rebsamen l'a modifié pour en retirer une partie de sa substance.













Toutefois, même si il n'y a pas grand chose à ce sujet dans le livre blanc du Plan Climat Energie Territoriale, rien n'empêche la ville de choisir de travailler avec des banques peut émettrices en CO2 (pour en savoir plus sur le sujet banques et CO2, lire le dossier "Empreinte carbone des banques")

Un mouvement de dénonciation de banques "sales" dont l'origine remonte peut être à l'ONG Les Amis de la Terre, avec leur document "Environnement: comment choisir ma banque ?" qui expliquait que la majorité de nos banques trempent dans des projets très polluants, et proposait de mettre nos économies dans les banques les moins controversées. Les plus mauvaises étant Le Crédit agricole, La Société Générale et BNP Paribas.

D'ailleurs, un habitant de Fontaine les Dijon a récemment écrit à sa banque pour l'interpeller sur ces sujets environnementaux. Voici la réponse de cette banque, une réponse qui ignore leurs mauvaises actions pour ne garder que les bonnes; la technique de l'autruche...













Depuis quelques jours, une interview de l'ex-footballeur Eric Cantona va plus loin:



Un message relayé par le site créé à cet effet, bankrun2010.com qui invite tout le monde à retirer ses économies le 7 décembre. Une incitation complètement déplacée et stupide selon les responsables politiques et économiques comme madame Christine Lagarde, ministre de l'économie, ou monsieur Baudoin Prot, directeur général de BNP Paribas. Mais le magazine Challenge indique tout de même "Au départ, ce n’est sans doute qu’une idée jetée en l’air, au détour d’une interview, par un footballeur retraité mais toujours populaire. A l’arrivée, c’est un gros coup médiatique, qui fait traînée de poudre sur internet, et commence à inquiéter les plus grands dirigeants économiques et bancaires. "

Marre des banques? Il y a de quoi lorsque que l'on jette un coup d'oeil sur le site financeresponsable.org où chacune de nos banques est décortiquée sur différents critères sociaux et écologiques. Alors, le 7 décembre (ou après) pour les particuliers, au prochain emprunt d'une collectivité territoriale ou d'une entreprise, agissez! Non pas en retirant l'argent pour le mettre sous un matelas, mais en changeant de banque, pour une qui soit plus respectueuse socialement et écologiquement. Allons tous voir La Nef, ou éventuellement le Crédit Coopératif (les deux se trouvent 1 Avenue Kellermann à Dijon) pour y déposer nos économies!

lundi 29 novembre 2010

Le bio, c'est pas pour tout de suite...

Lors du conseil du Grand Dijon de la semaine dernière, monsieur Bordat, responsable de l'agriculture péri-urbaine, a proposé que l'agglomération dijonnaise adhère à l'association "Terres en villes".



"Le 15 juin 2000, des élus intercommunaux et des responsables agricoles, ayant mis en place des politiques agricoles périurbaines sur leur territoire, créent "Terres en Villes". Ces territoires ont souhaité ainsi mettre en commun leurs expériences pour échanger leur savoir-faire, pour promouvoir le rôle et l'intérêt de l'agriculture périurbaine et pour favoriser le développement de telles politiques sur les territoires français et étrangers."
Il s'agit donc d'une association d'entre-aide pour sauvegarder et développer des ceintures nourricières autour des villes. Une proposition intéressante car comme l'a rappelé monsieur Bordat, les villes artificialisent les terres agricoles. Toutefois, lors de cette présentation, monsieur Bordat a une nouvelle fois montré une certaine réticence envers l'agriculture biologique, préférant parler de circuits courts (cas des AMAP). Après l'intervention de madame Hervieu au sujet justement de la promotion du bio, monsieur Bordat a préféré se cacher derrière un des éternels arguments qui est qu'il ne connaît pas de maraîchers bio disponibles. Un argument qui n'en n'est pas un, puisqu'il existe réellement des porteurs de projets. Peut être ne connaît il pas des structures comme BioBourgogne, Terres de Liens ou encore le collectif Urgence Bio21 qui ont des liens étroits avec le domaine de l'agriculture biologique. De plus, qu'est-ce qui empêche le Grand Dijon de faire un appel officiel et publique pour faire venir ces agriculteurs? Quand on veut, on peut! Installer des agriculteurs pesticides pour ensuite les mettre au bio, serait une perte de temps énorme.

Il existe de nombreux intérêts pour une agriculture péri-urbaine bio. Monsieur Veillerette, fondateur du MDRGF, l'expliquait début octobre lors du colloque "Santé Environnement et Cancers" organisé par l'association Veille au grain Bourgogne:



De plus, toutes les personnes ayant assisté à la campagne Alimenterre auront compris la problématique.

Mais finalement, c'est monsieur Bordat lui-même qui apporte une des raisons à opter pour du bio local. En effet, dans son élocution, il parle du SCOT. Et que voit-on dans ce SCOT?









De nombreuses cartes, dont celles des sources de captation d'eau, ainsi qu'une carte des teneurs en nitrates et pesticides. Et justement, sur les huit points concernant l'agglomération dijonnaise, un seul semble avoir de teneurs en pesticides raisonnables et cinq en comptent plus de 1 ug/l! Normal, l'agriculture "raisonnée" n'a jamais été synonyme d'agriculture raisonnable. A ce propos, pas une seule référence au bio, scandaleux pour un SCOT au jour d'aujourd'hui!

Une ville écologique entourée de pollution chimique, ça demeure ubuesque. Espérons que monsieur Rebsamen, président du Grand Dijon, prenne rapidement au sérieux le problème pour imposer une agriculture biologique partout, avant que des citoyens ne s'occupent eux-même de ce problème...

samedi 27 novembre 2010

Les EPLAAD nominées par la Commission Européenne aux EMAS AWARDS 2010

Les Entreprises Publiques Locales d’Aménagement de l’Agglomération Dijonnaise (SPLAAD et SEMAAD) figurent parmi les cinq entreprises françaises qui ont été sélectionnées par la Commission Européenne pour concourir aux Trophées EMAS 2010, qui étaient décernés le 25 novembre 2010 à Bruxelles.













Les EMAS AWARDS constituent la reconnaissance la plus prestigieuse accordée depuis 2005 par la Commission Européenne aux entreprises privées et organismes publics d’Europe parmi les acteurs les plus méritants pour leur gestion et leur performance environnementales. (La SEMAAD est "écocertifiée" depuis le 22 octobre 2009)

EPLADD, SEMAAD, SPLAAD sont des termes qui ne disent rien à la plus part des dijonnais. Pourtant, derrières ces termes "les entreprises locales d'aménagement de l'aggloméartion dijonnaise planifient des nouveaux quartiers de plusieurs centaines de logements, notamment à l'entrée sud de Dijon, sur les anciennes friches militaires ou industrielles." (lire l'article du Journal du Palais du 8 novembre 2010).

Les fameux futurs écoquartiers dijonnais dépendent donc de ces structures. Parmi les personnes derrière ces projets, on peut noter monsieur Thierry Lajoie, directeur de l'EPLAAD (lire l'article du journal Le Moniteur du 5 novembre 2010):

Ceux qui s'intéressent au projet Heudelet 26 ont peut être écouté monsieur Lajoie le 4 novembre dernier lors de la première réunion thématique concernant ce quartier. Il avait longuement présenté la philosophie de ce que peut être un quartier plus respectueux de l'environnement. Parmi les différentes informations apportées ce jour là, notons que tous les projets d'écoquartiers dijonnais seront décrits en détail dans des sites web dédiés, avec présence de forums pour échanger, ainsi que la création de maisons sur le terrain où tout le monde pourra venir pour s'informer et proposer des idées. La première, à Heudelet, est prévue pour janvier 2011.


Les EPLAAD n'ont pas remporté de trophée aux EMAS AWARDS 2010. Mais en réalité peu importe, la véritable récompense sera apportée dans le futur par les habitants de ces écoquartiers si ceux-ci seront heureux d'y vivre ET si ces lieux de vie respectent pleinement la nature au sens large. Remporteront-ils cette véritable récompense? L'avenir le dira.

mardi 23 novembre 2010

Un covoiturage se met en place contre les explosifs de Foncegrive

Des mails circulent depuis quelques jours dans les milieux écolos dijonnais (et pas seulement) concernant une petit commune à 40 kilomètres au nord de Dijon. Là-bas, il existe un projet complètement délirant de stockage d'explosifs. Heureusement, deux associations locales se révoltent de façon très professionnelles, comme on peut le voir sur leur site http://foncegrivesansexplosifs.blogspot.com.

Une réunion publique/débat de l'association pour la sauvagarde de la vallée de Foncegrive contre le projet de centre de stockage d'explosifs aura lieu le vendredi 10 décembre à Selongey à 20 h 30. A cette occasion, un co-voiturage se met en place au départ de Dijon et Fontaine-les-Dijon pour se rendre à cette réunion. Les dijonnais révoltés par ce projet absurde peuvent prendre part au co-voiturage en contactant Roland (roland.essayan@laposte.net).

dimanche 21 novembre 2010

Grand déversement de prospectus publicitaires

Samedi après-midi, comme prévu, des militants se sont retrouvés place François Rude à Dijon, pour dénoncer le gaspillage des prospectus dans nos boîtes à lettres.










Sur la photo ci-dessus à droite, les trois paquets de prospectus pèsent au total 30 kg, alors qu'en réalité, ce n'est pas moins de 50 kg! de prospectus que nos boîtes aux lettres ingèrent tant bien que mal par an. Avec un autocollant stop-pub, plus la peine de rechercher dans le tas de déchets de prospectus le magazine des collectivités.

Les dizaines de kilos de prospectus apportés par des dijonnais ont ensuite été déposés de façon symbolique devant le Grand Dijon. Celui-ci gère les déchets de l'agglomération. En plus d'avoir recruté une personne spécialement pour réduire les déchets au printemps dernier, le Grand Dijon a les moyens financiers de fournir un autocollant "stop pub" à tous les foyers. Ce qui serait encore plus efficace que les centaines d'autocollants donnés samedi après-midi aux passants.



Environ 3750 tonnes de prospectus, appelés aussi "déchets", sont produits et distribués par an dans l'agglomération. Ceux-ci complètent nos montagnes de déchets.













En ce qui concerne l'argument "cela créé des emplois". Il faut voir que ceux qui fabriquent ces prospectus sont les grandes structures (Carrefour, Leclerc, Casino, etc...) qui payent mal (lire Le Bien Public du 19/11/2010 comme exemple), qui vendent parfois de la merde, dont les bénéfices vont aux actionnaires et qui incitent à s'y rendre en voiture. Proportionnellement une série de petits commerces créent plus d'emplois, plus sympathiques et conviviaux, plus originaux et de proximité. Les centres commerciaux Toison d'Or et de Quetigny sont directement responsables de la mauvaise santé des petits commerçants du centre ville de Dijon. Il serait de mauvaise foi de ne pas le reconnaître. A noter aussi que les magasins Leclerc ont annoncé leur volonté de ne plus distribuer de prospectus d'ici 2020; les autres suivront certainement.

Plus de 7000 autocollants ont été retirés dans les boutiques suivantes depuis le mois d'août.
Avis aux concierges et syndics de copropriétés qui souhaiteraient faire un geste pour la planète en proposant ces autocollants... De plus, ces autocollants étant uniques en France et fabriqués à Dijon, ce peut être une idée cadeau intelligente pour Noël.

Il est plus que temps de dire STOP aux prospectus.

dimanche 14 novembre 2010

Le festival de films documentaires Alimenterre, c'est en ce moment.

"Derrière le contenu de notre assiette se profile un vrai choix de société.
Que faîtes vous 1000 fois par an? Vous mangez! C'est dire l'importance de cet acte répété plusieurs fois par jour. Manger est un plaisir mais surtout une nécessité vitale. Quelle alimentation souhaitons-nous et comment est-elle produite? Comment ceux qui produisent peuvent-ils vivre dignement au Nord comme au sud? Les excès de l'agriculture industrielle, la persistance de la faim dans le monde et la menace sur la biodiversité montrent qu'il est temps de restaurer le lien entre le citoyen et le paysan, entre l'alimentation et sa production. Derrière le contenu de notre assiette, se profile un vrai choix de société."

A voir très prochainement:
Le mardi 16 novembre, à la MJC de Chenôve (7 rue de Longvic), projection du film "Solutions locales pour un désordre global".



Le samedi 20 novembre, au cinéma Eldorado (rue Alfred de Musset, Dijon), projection du film "Food Inc.".



Le jeudi 25 novembre, au cinéma Eldorado (rue Alfred de Musset, Dijon), projection du film "Au coeur de la proximité".



Des documentaires qui ouvrent les yeux sur l'alimentation et l'agriculture mondiale. "Se nourrir tous demain est un enjeu trop important pour ne pas y ajouter son grain de sel !"

jeudi 11 novembre 2010

Le jour de la nuit 2010

Comme dans toute les villes de taille importante, la pollution lumineuse fait son apparition chaque nuit. Le premier constat est qu'avec tout cet éclairage artificiel, il n'est plus possible de contempler les étoiles en ville. Un second problème intervient sur la faune et la flore. Ainsi la plupart des animaux aux mœurs nocturnes sont perturbés par l'éclairage artificiel, au point de parfois disparaître de leur habitat quand il est éclairé. La plupart des invertébrés du sol fuient la lumière. Un nombre important d’insectes, attirés par la lumière, sont directement tués par les ampoules non protégées ou sont mangés par des prédateurs. Un autre point à souligner est le gaspillage énergétique. Bien souvent les sources de pollution lumineuse sont dues à un excès d'éclairage, une mauvaise orientation de l'éclairage (exemple: lampadaires boules et spots éclairant des édifices historiques), ou tout simplement une utilisation superflue de l'éclairage (exemple: panneaux publicitaires). Le dernier point concerne la santé humaine. La lumière artificielle serait mauvaise pour la santé? C'est surprenant, mais c'est ce que démontre plusieurs études.

L'éclairage nocturne serait donc un facteur de risque, favorisant le développement de certains cancers! Notre cerveau capte la lumière via notre glande pinéale. celle-ci sécrète de la mélatonine la nuit. Une réduction de production de mélatonine serait responsable de l'augmentation du risque de cancers du sein et de la prostate.












D'ailleurs, l'agence internationale de recherche sur le cancer (IARC) a classé le travail qui implique une modification du rythme circadien dans les agents à problèmes.

C'est pour toutes ces raisons que des dijonnais ont profité de l'événement "le jour de la nuit" pour éteindre des enseignes lumineuses et des panneaux publicitaires restant éclairés très tard le soir (quand tout le monde dort). A noter que lors de ce tour de la ville, la majorité des enseignes étaient éteintes. Il y a donc juste un petit effort encore à fournir de certaines boutiques.

mardi 9 novembre 2010

Echange prospectus publicitaires contre autocollant "stop pub"

Les prospectus publicitaires envahissent nos boîtes à lettres. Toujours plus, toujours trop!

Alors, pour bien commencer la semaine européenne de réduction des déchets, venez apporter des prospectus le samedi 20 novembre entre 14h et 16h place François Rude à Dijon.

En échange, vous pourrez repartir avec un bel autocollant, pour en finir avec ces déchets qui vous encombrent, sans attendre 2020...

dimanche 7 novembre 2010

Dijonroller a signé la charte du sport éco-citoyen

La newsletter de l'association Dijonroller indique que cette association vient de signer la charte du sport éco-citoyen.

Une lettre de l'office minicipal du Sport de Dijon indique "Par délibération du 11 mai 2009, le Conseil Municipal a adopté les termes de la charte du sport éco-citoyen.
Par cette initiative, la Ville de Dijon, en collaboration avec l'Office Municipal du Sport de Dijon, souhaite mobiliser l'ensemble du mouvement sportif autour d'une pratique écologiquement, socialement et économiquement responsable et durable."












La charte est un document de cinq pages sur lequel diverses recommandations sont faîtes pour réaliser des activités sportives écologiquement, socialement et économiquement responsables et durables.












Quatre grandes thématiques d'action:
- Maîtrise de la consommation d'énergie
- Préservation des ressources naturelles
- Gestion des déchets
- Achat éthique et communication éco-responsable





L'association Dijonroller sera peut être rapidement montrée comme exemplaire dans ses activités puisque faisant la promotion d'un mode de déplacement non polluant.