samedi 30 juillet 2011

L'église de la Maladière va t elle émettre des ondes potentiellement dangereuses?

Un simple permis de construire sur les grilles de l'église du Sacré-Coeur dans le quartier Maladière à Dijon.

La nature des travaux concerne l'installation de trois antennes dont le bénéficiaire est france Telecom.

La déclaration préalable a été délivrée le 28 mars 2011 par monsieur Pribetich, adjoint délégué à l'urbanisme et au plan local d'urbanisme.













Le détail du document de déclaration préalable est intéressant. Ainsi, il est détaillé sur plusieurs pages que les antennes seront parfaitement intégrées dans la structure du clocher et donc que tout l'appareillage sera invisible des rues aux alentours. Voilà donc la population locale rassurée sur ce point.





En dernière page, l'annexe, en anglais, décrivant les spécificités techniques des trois antennes.

Et c'est là que ce projet commence à poser problème: cette déclaration préalable ne comporte absolument rien sur les risques liés à l'exposition aux champs électromagnétiques de la téléphonie mobile! Alors que ce danger potentiel de ces champs électromagnétiques est reconnu par l'Organisation Mondiale pour la Santé! D'ailleurs, selon la résolution 1815, le conseil de l'Europe recommande l'abaissement des seuils d'exposition des antennes-relais à 0,6V/m puis à 0,2V/m.
Le document de France Telecom concernant le projet d'antennes-relais ne donne aucune information sur ce sujet. Pourtant, le rapport BioInitiative donne des arguments pour que le public ne soit pas exposé au delà d'un certain seuil aux rayonnements électromagnétiques.

Un habitant a écrit le 10 juin à la mairie pour l'interpeller sur ce sujet et pour demander que la population soit informée (pas de réponse ce jour). Cet habitant a aussi effectué une requête devant le tribunal administratif, requête qui a été rejetée. D'autres informations sont disponibles sur son blog.

Ce problème de santé publique est à prendre au sérieux car à proximité de cette église se trouve une école maternelle et primaire. Ainsi, ces enfants seront soumis à ces ondes durant leurs heures de classe! A noter que ce paramètre n'est pas référencé sur les plans de France Telecom... (les indications en rouge ont été rajoutées ici pour expliquer la situation)

Actuellement, des antennes-relais existent de part et d'autres de ce quartier comme l'indique le site cartoradio.fr, mais "selon Francis Comte, chargé de communication de la direction régionale de france Télécom: "il s'agit dans ce cas de fluidifier le réseau tout en offrant un service de qualité pour les utilisateurs du service 3G, dès la mise en service des antennes, prévue pour début 2012" (source: le Bien Public du 29 juillet 2011).

Le service immobilier de l'association diocesaine qui a donné son accord de principe le 13 janvier 2011, contre une somme proche de 5000 euros annuelle, restera t elle sur sa position quand les parents d'élèves seront mis au courant de cette pollution électromagnétique à la rentrée des classes? Ces trois antennes risques de faire beaucoup de bruit dans ce petit quartier tranquille...

samedi 23 juillet 2011

"Ma maison pour agir"

"Le Grand Dijon, avec le soutien de la Fédération Française du Bâtiment de la Côte-d’Or, proposent au grand public de découvrir l’exposition « Ma Maison Pour Agir » qui se déroulera du jeudi 30 juin au lundi 22 août 2011, sur l’Esplanade du Grand Dijon, avenue du Drapeau à Dijon."

"Ma Maison pour Agir se veut une exposition ludique et pratique, visant à démontrer qu’il est possible de construire une maison BePos (produisant plus d’énergie qu’elle n'en consomme) dans le cadre d’un budget raisonnable (entre 1.200 € et 1.500 € le m2) et à vulgariser les bons gestes à respecter au quotidien, pour réduire ses consommations d’énergie et protéger l’environnement."













Isolation, gestes au quotidien, cette "maison pour agir" incite à agir dès que l'on arrive devant la porte d'entrée.

En effet, un message clair est apposé juste à côté de l'entrée: mettre un autocollant "stop pub" sur votre boîte aux lettres. Les visiteurs en demandant de temps en temps, heureusement qu'un dijonnais en a fourni... en attendant que le Grand Dijon fasse une campagne de distribution massive un jour.

Informer les dijonnais par cette maison est une idée intéressante, au Grand Dijon d'écouter les messages de son hôte...

mardi 19 juillet 2011

Rencontre-apéritive sur le thème "gaspillage alimentaire et préservation des ressources vivrières locales"

L'association Relais-planète-solidaire propose une rencontre-apéritive le mercredi 27 juillet à 19h, à la Cave de l'Oncle Doc.

"Le thème abordé sera le gaspillage alimentaire et la préservation des ressources vivirières locales.
Les chiffres du gaspillage alimentaire sont effarants puisque, à la sortie des circuits professionnels, la FAO estime que 2000 calories seulement sont consommées sur 4600 calories produites au champ. Et à ce chiffre, il conviendrait d’ajouter tous les végétaux consommables produits et laissés pour compte en dehors des circuits professionnels.
Dès 2007, l’association Relais-Planete-solidaire FRUIMALIN lancait des appels pour collecter ces végétaux en excédent ou invendus. Le principe de l’association est simple : sensibiliser, collecter, requalifier.
Au passage, l’association reverse gratuitement 10% de ses collectes vrac, ce qui équivaut aux plus beaux fruits et légumes après tri. Le reste : défauts d’aspect, de maturité, ect, est transformé. La revente des produits transformés permet l’achat de matériel de requalification ou de transformation, utile à l’association et mis à disposition des particuliers et des petits producteurs locaux. Il s’agit chaque fois, face au ressources locales inexploitées disponibles de mettre en place une unité antigaspi adaptée. La première unité FRUIMALIN ouvrira ses portes en septembre à Hauteville.

Impulsé à Dijon, ce concept original conciliant la solidarité et la valorisation des ressources vivrières locales est soutenu par le Fond Social Européen, la région Bourgogne, France Active Bourgogne et la Direction Régionale de l’agriculture, de l’alimentation et la forêt.

Qu’on ne s’y trompe pas, le constat de gaspillage est sans appel mais la mise en place des solutions est complexe et c’est d’abord à chacun de nous que Fruimalin s’adresse : l’association estime que ce sont plusieurs dizaines de tonnes de cerises qui ont encore été perdues en juin sur la communauté d’agglos.
Cette rencontre sera l’occasion d’un échange sans complaisance sur les difficultés et les perspectives de l’anti-gaspi alimentaire local, avec dégustation des produits FRUIMALIN évidemment.
Tout se tient : pour générer 1 kilo de farine il faut mille litres d’eau, alors si vous ne pouvez pas venir à cette rencontre, pensez à faire du pain perdu et si vous avez des fruits ou légumes non cueillis ou en excédent, des arbres ou des jardins qui donnent plus qu’il ne vous en faut ou que vous ne pouvez récolter, contactez l’association."

L'opération Fruimalin en images avec ce reportage de Naturbis réalisé en 2010:


Cette soirée sera un moment idéal pour découvrir ou en savoir plus sur Fruimalin, et peut être ensuite se porter bénévole pour aider à la collecte des fruits.

lundi 18 juillet 2011

La maison de projet Heudelet 26 est ouverte !

La maison de projet du futur écoquartier Heudelet 26 est ouverte depuis fin juin. Elle est située derrière le bâtiment du Grand Dijon (avenue du Drapeau).
Ouverte durant l'été uniquement le lundi de 16h à 17h30, elle le sera davantage ensuite, et d'autant plus que le nombre de personnes désirant s'investir dans le projet de cet écoquartier augmentera. Que tous ceux qui souhaitent apporter quelque chose au projet viennent pousser la porte de cette maison de projet (ou écrire à: mdp@eplaad.com). Les absents n'auront pas la légitimité de critiquer une fois le projet réalisé.

A proximité de cette maison de projet, un superbe "hôtel à insectes" est à découvrir.










Il a été conçu par l'association Arborescence, réalisé par les élèves de l'atelier de métallurgie du Lycée professionnel St Joseph et aménagé par des enfants de l'école Maladière.

Concernant les échanges SEMAAD / architectes / dijonnais, il ne reste plus qu'à mettre en place un vrai forum sur internet dédié au projet. Peut être à la rentrée? Et qui sait, si les tutelles du projet ne le font pas, peut être que des dijonnais le feront? ...

mardi 12 juillet 2011

Expérimentation de la transition énergétique à la Fontaine d'Ouche

Courant juin, le festival Fenêtres sur le Monde présentait les Villes en transition. Parallèlement, le collectif "Dijon en Transition" venait de naître. C'est aussi à ce moment que "Laurent GrandGuillaume, Adjoint au maire de Dijon, délégué à la jeunesse et à la vie associative, Conseiller général de la côte d'or,Vice-Président de l'association nationale des conseils d'enfants et de jeunes, a proposé d'expérimenter la transition énergétique à la Fontaine d'Ouche. Cette proposition a été relayée par jean-patrick Masson, adjoint au maire, délégué à la démocratie locale , Vice-président de l’agglomération dijonnaise délégué à l’environnement, et notamment président de la commission de quartier de la Fontaine d'ouche.
Les équipes de Recherche en Sciences humaines et sociales de la Maison des Sciences de l'Homme de l'Université de Bourgogne, coordonnées par olivier Galibert, avec le soutien du Conseil régional de la Bourgogne et l'appui de l'ADEME Bourgogne & de son directeur didier Château, ont fait ensemble le projet de la mise en place de dispositifs d'observation et d'expérimentation inter-disciplinaires sur le quartier « en transition » de la Fontaine d'Ouche."
"Movida est un programme de recherche du MEDDTL (Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement) lancé en 2010 centré sur le thème de l’accompagnement au changement vers des modes de vie et de consommation durables. (...) Vivre au quotidien selon les principes du développement durable suppose d’agir sur la production, afin de disposer de produits et de services plus rationnels du point de vue environnemental et socialement plus responsables sur l’ensemble de leur cycle de vie, mais aussi d'infléchir les modes de consommation, les comportements et les modes de vie. Pourtant, cette remise en cause de nos modèles paraît difficile tant nos modes de vie et de consommation font partie de nos identités sociales et culturelles et conditionnent notre système économique. Il faut donc envisager de mettre en œuvre un ensemble cohérent de mesures d’accompagnement du consommateur si on veut concrétiser l’évolution des pratiques. C’est l’objet même de ce programme qui porte sur les grandes questions suivantes :
- Quelle perception le consommateur a-t-il des systèmes dans lequel il est inséré ?
- Quel peut être le rôle de l’éducation, l'information et la sensibilisation dans le changement de comportement du consommateur, afin notamment de rendre plus efficaces les campagnes de sensibilisation et d’information ? Comment le consommateur se forge-t-il une opinion et un esprit critique et comment ceux-ci évoluent-ils ?
- Comment faire évoluer les modèles de consommation et l’exigence de confort en vue de réduire sensiblement les quantités de matière et d’énergie consommées et de limiter les impacts sur l’environnement, sans provoquer un sentiment de perte du bien-être et en assurant une réelle adhésion du consommateur ?
- Y a-t-il un modèle économique associé au « mieux consommer » ?
- Comment accompagner le consommateur dans le changement ? Quels sont les principaux freins et les leviers les plus efficaces ?"












"Sensibilisée aux enjeux de la ville en transition, engagée dans un Plan climat territorial et un programme de prévention des déchets avec l’ADEME, la municipalité de Dijon, a proposé à la Communauté scientifique et à l’ADEME de prendre comme terrain de recherche, le quartier urbain de la Fontaine d'ouche et de ses alentours (parc naturel et zone rurale), pour étudier les freins et les leviers des habitants de ce territoire, aux changements de comportements visant à une réduction des consommations énergétiques au niveau de la vie quotidienne des ménages, à travers les fonctions existentielles : se loger, se nourrir, se vêtir, se déplacer, être reconnu..."
Pour répondre au projet de recherche MOVIDA, la Maison des Sciences de l'Homme de l'Université de Dijon mobilise pour l'étude du cas de Fontaine d'Ouche les chercheurs de 4 laboratoires : CESAER (Sciences économiques et sociales appliquées aux mondes ruraux), CIMEOS (Sciences de l’Information et de la communication), SPMS (Psycho-sociologie), THEMA (Géographie et aménagement du territoire). L'ADEME a sollicité la Maison des Sciences de l'Homme pour assurer la maîtrise d'oeuvre de cette étude.
Tout ce projet, coordonné par monsieur Olivier Galibert, maître de Conférence à l'Université de Bourgogne, se déroulera sur 24 mois. Espérons qu'à l'issue de ce temps, les habitants du quartier de la Fontaine d'Ouche auront commencé à être moins dépendant du pétrole.

lundi 11 juillet 2011

"Végétalisation" de panneaux publicitaires

Le collectif "Dijon non à la pub" (dijonnonalapub@yahoo.fr) était présent la semaine dernière place Grangier pour interpeller les passants et les élus sur l'omniprésence de la publicité dans les rues de Dijon.













Tout comme l'année dernière, le mode d'action était le recouvrement de panneaux sucettes par de la végétation.

Spontanément, de nombreux passants ont exprimé leur soutient pour cette action et ont dit qu'il y a trop de publicité dans les rues.
Un jour, peut être, les responsables de la mairie se baladeront dans les rues et prendront conscience de cette pollution visuelle?

samedi 2 juillet 2011

Halte au bétonnage à Ahuy

Le 15 juin dernier avait lieu à Ahuy une réunion publique sur le projet du pôle central mixte en centre Bourg. Cette réunion, très houleuse, a permis d'apprendre aux Aqueduciens (habitants d'Ahuy) le projet de bétonnage du "vivier".










Le "Vivier" est une petite pièce d'eau entourée de cultures, le tout situé au centre du village. Et donc, le 15 juin dernier, un projet d'urbanisme a été dévoilé.

Il s'agit de construction de logements, de places de parking, d'un hôtel et d'une route. Une partie du Vivier deviendra privative, alors que actuellement l'agriculteur laisse les Aqueduciens venir y pêcher librement.












Les terres appartiennent à l'Hôpital de Dijon, suite à une donation d'un Aqueducien. L'agriculteur se verra donc privé des terres les plus proches de sa ferme, pour être échangées par d'autres pleines de cailloux et beaucoup plus loin.

Régulièrement, le Grand Dijon affirme haut et fort qu'il agit pour la préservation des terres agricoles, pour favoriser une "agriculture de proximité". Le cas d'Ahuy est emblématique de la réalité. Inexorablement, les terres arables de l'agglomération dijonnaise disparaissent sous le bitume... Car ces parcelles sont bien cultivées comme l'indique le site Geoportail. Les trois flèches ci-dessus montrent les parcelles qui seront détruites.

L'association AQVA (Agir pour la Qualité de Vie à Ahuy) vient de se créer pour limiter le désastre et compte agir pour lutter contre le bétonnage, tout comme dans le quartier Montchapet et à Marsannay.