vendredi 30 septembre 2011

Lettre du potager collectif des Lentillères pour une rencontre avec la mairie

Le potager collectif des Lentillères (pot'col'le) vient d'envoyer une lettre ouverte à la mairie pour demander une rencontre concernant le devenir de ce terrain cultivé et du devenir des terres arables du futur écoquartier Ecocité des Maraîchers.













"Le potager collectif des Lentillères (Pot’Col’Le) est né d’une initiative visant à dénoncer les problèmes d’accès au foncier pour des projets paysans ou des potagers urbains et à répondre en acte à la nécessité d’une alimentation qui s’émancipe de l’agro-industrie. Cette initiative a été menée par une dizaine d’associations dijonnaises, par un réseau national de paysans sans terres et par 200 personnes le 28 mars 2010. Elle a donné naissance au potager collectif des Lentillères qui s’est établi sur une partie des 6 hectares de terres laissées en friche depuis de plus de dix ans entre la rue Phillipe Guignard et les anciens abattoirs. Le principe du Pot’Col’Le est simple : apprendre ensemble, produire une partie de son alimentation, partager les récoltes et être accessible à tous et toutes.(...) Ce que nous voulons aujourd’hui, c’est s’assurer que les terres maraîchères soient préservées d’une part, et que, d’autre part, le potager collectif des Lentillères puisse continuer à développer son projet de jardin partagé et auto-organisé ouvert sur le quartier, sur une partie de ces terres. Un projet singulier et fédérateur que vous auriez tort de vouloir gommer. (...)".

Ce qui est intéressant de voir dans cette situation, c'est la demande de pouvoir produire ensemble une partie de son alimentation. Cela peut faire sourire quand il suffit de se rendre dans le supermarché du coin pour acheter n'importe quel légume. Mais cette facilité ne peut pas perdurer. Déjà bon nombre de ménages très modestes se tournent vers la terre pour produire eux même de quoi se nourrir, n'ayant pas les moyens d'acheter les légumes espagnols remplis de pesticides.

De plus, l'agriculture regagne du terrain dans les villes, du moins dans certaines villes, comme l'explique le numéro 43 de La Revue Durable. C'est d'ailleurs un bon signe de résilience.

Cette rencontre, si elle a lieu, pourra être un très bon point de départ pour monter un projet de reconversion, en commun, de ces anciennes terres agricoles, avec aussi la participation de tout autre personne sensibilisée qui souhaiterait apporter des connaissances intéressantes. Et déjà il est possible d'en discuter sur le forum dijon-ecoquartiers.com.

mercredi 28 septembre 2011

Propriétaires, enlaidissez Dijon !

Alors que début 2010, la société AFCM faisait une grande braderie sur la pollution visuelle, cette société a repris son bâton de pèlerin publicitaire pour cette fois inciter les dijonnais à salir le paysage dijonnais.










Durant l'été, plusieurs affiches incitaient à mettre de la pub dans les rues, puis incitaient les propriétaires de terrains à "rentabilisez votre propriété par l'installation d'un panneau publicitaire".
Et justement, boulevard Mansart, un nouveau panneau a fait son apparition récemment, à deux pas où la ville de Dijon a aidé l'installation d'un panneau publicitaire électrique (Boulevard Mirande)...

Mais existe-t-il une personne censée à la mairie pour s'élever contre cette dégradation de Dijon et des effets pervers de la publicité?
Ces panneaux apportent un peu d'argent à certains, mais ils sont une source de beaucoup de problèmes, comme le montre modestement le document intitulé "Eléments d'informations et de réflexions sur la place de la publicité dans les rues de Dijon".

Dijon s'enlaidit par la pollution visuelle et personne ne dit mot?

lundi 26 septembre 2011

Ouverture d'un forum de discussion sur les écoquartiers de l'agglomération dijonnaise

Heudelet26, Hyacinthe Vincent, Ecocité des Maraîchers, Arsenal, etc... Des noms donnés à des projets d'aménagement de grands ensembles immobiliers avec de nombreux logements. Tous devront respecter des normes environnementales, tous sont appelés "écoquartiers" par leurs promoteurs. Derrière cette dénomination "écoquartier" se trouve divers aménagement dits "écologiques", des aménagements nouveaux pour la plus part des gens.
Alors, les questions et interrogations apparaissent. Aussi, pour qu'un maximum d'habitants de l'agglomération puissent discuter sur les différents sujets liés à un écoquartier, dijon-ecolo.fr a mis en place un forum de discussion sur le sujet, disponible à l'adresse dijon-ecoquartiers.com.

Un lieu de rencontre virtuel pour échanger, s'informer et découvrir qu'un urbanisme écologique est possible à Dijon.

vendredi 23 septembre 2011

Le 19eme congrès des villes et territoires cyclables va bientôt avoir lieu à Dijon

"En 2009, lors de son congrès national à La Rochelle, le Club des villes et territoires cyclables célébrait le vélo comme une nouvelle forme de citoyenneté active. Plus qu’un mode de déplacement, le vélo est un puissant outil de transformation sociale. Le vélo, c’est la liberté, l’égalité et la fraternité… Rien de moins!" Ainsi commence la présentation du grand événement cyclables qui va avoir lieu à Dijon du 5 au 7 octobre, le 19ème congrès du club des villes & territoires cyclables.

Trois jours de discussions en tous genres sur la place du vélo, son intérêt économique et social, des projections de la place du vélo pour 2030, et bien sur des balades à vélo.

Un événement à ne pas rater afin de comprendre comment le vélo va devenir un patrimoine d'avenir à Dijon et en Bourgogne.

mercredi 21 septembre 2011

"La planète brûle, où sont les politiques?"

Hier soir, monsieur Denis Baupin était présent à Latitude21 pour discuter de l'état de la planète et du rôle des politiques.













Monsieur Baupin a écrit un livre intitulé "La planète brûle, où sont les politiques?"
"Décembre 2009, lors du sommet de Copenhague, les responsables politiques de la planète donnent à voir leur incapacité à agir résolument contre le réchauffement climatique. Une énorme déception pour les écologistes et notamment Denis Baupin qui représentait la ville de Paris lors du sommet. C’est le point de départ de ce livre : où sont les politiques ? Pourquoi n’apportent-ils pas de solutions à la hauteur des enjeux ? Les réponses apportées dans l’ouvrage sont riches et nombreuses mais on pourrait, à la serpe, les résumer ainsi : parce qu’ils ne sont pas écologistes ! Aucun chef d’état du monde n’est écologiste. Car le maire-adjoint de Paris réaffirme la puissance d’action et de changement du Politique dans un ouvrage foncièrement positif et volontariste : les solutions existent, les technologies sont disponibles, ne semble manquer que la volonté de les mettre en œuvre. (...)" (source: EELV)

Une discussion s'en est suivie où monsieur Baupin a répété que bien souvent les politiciens ne sont pas capables ou bien sont trop feignant ou encore manquent de courage pour penser et agir différemment. A noter que ses différentes actions à Paris ont permis à d'autres communes d'agir en faveur de l'environnement; Paris, ville référence. (A quand Dijon ville référence?...)

« Nous ne résoudrons pas les problèmes avec les modes de pensée qui les ont engendrés » Albert Einstein.

vendredi 16 septembre 2011

Les "carrotmob", bonne ou mauvaise idée?

"Une "CarrotMob" est une action coup de poing devant favoriser une consommation responsable, durable et écologique. A l’opposé du boycott et de l’action de contestation, la "CarrotMob" cherche à convaincre les consommateurs d’acheter chez un commerçant en particulier. Commerçants qui s’engage à investir tout ou partie du chiffre d’affaire généré lors de cette opération dans des installations plus écologiques … Une action simple avec un objectif double, d’un côté nous avons un commerçant qui réalise un chiffre d’affaires intéressant tout en améliorant son image, de l’autre une organisation permet à un commerçant ainsi qu’à des consommateurs de réduire simplement leurs impact écologique..." (définition du site buzzecolo.com)

La consommation, ou plutôt la sur-consommation est une des sources de nos problèmes écologiques. Les "carrotmob" poussent à la consommation, mais pour une "bonne cause". Alors, est-ce une bonne ou une mauvaise idée?

Pour échanger sur le sujet, rendez-vous le mardi 27 septembre à l'écolo-café, dans la Cave de l'Oncle Doc. Et qui sait, peut être qu'à l'issue de la soirée une date sera fixée pour la première "carrotmob" de Dijon ?

dimanche 11 septembre 2011

Le poids de la surpopulation

Cette semaine, deux affiches étaient collées avenue du drapeau à Dijon, sur le socle d'un poteau électrique provisoire. Le texte sortait de l'ordinaire: "7 milliards aujourd'hui. Combien demain? 9 milliards en 2050, 10 en 2100 ? A quel prix? L'explosion démographique n'est pas une fatalité !", avec un lien vers un site web: www.demographie-responsable.org.

L'accueil de ce site web commence par une phrase du Fonds des nations Unies pour le Population: "L’effort à long terme nécessaire pour maintenir un bien-être collectif qui soit en équilibre avec l’atmosphère et le climat exigera en fin de compte des modes viables de consommation et de production, qui ne peuvent être atteints et maintenus que si la population mondiale ne dépasse pas un chiffre écologiquement viable."













Le site donne diverses informations sur ce que pourrait être une démographie responsable et explique pourquoi la surpopulation est un danger, notamment un danger écologique.

En 1972, le Club de Rome écrivait le rapport "the Limit to Growth", maladroitement traduit par "halte à la croissance". Dans ce celui-ci, il était en autre question de croissance démographique. Quelque soient les scénarios envisagés, la démographie mondiale atteindra un maximum vers 2020-2030 environ. Faut-il alors ne pas prendre au sérieux le message des affiches ci-dessus? Selon ce rapport, la baisse de la population sera à chaque fois subie, c'est à dire non voulue. Les causes proviendront de problèmes écologiques, telles que des pollutions entraînant une plus grande mortalité, une baisse de la production agricole, etc...



Et pendant ce temps, il existe toujours des personnes pour soutenir l'augmentation de la population. Leurs explications reposent sur des raisonnements simplistes qui ne tiennent pas compte du fait que la planète terre n'est pas infinie!

La démographie est encore un sujet tabou. Mais il serait judicieux de s'en soucier, avant d'en arriver à une surpopulation catastrophique.

jeudi 8 septembre 2011

Dijon, ville écologiquement idéale pour étudier?

Le magazine L'Etudiant vient de sortir son palmarès 2011-2012 des villes où il fait bon étudier. Dijon se classe première dans la catégorie "général villes moyennes". Douze thèmes ont été retenus, comme la culture, le logement, les sorties, le rayonnement international, l'environnement, etc...


Sur le critère environnement, Dijon se classe 12 ème au général et 6 ème dans sa catégorie de ville moyenne. A savoir que pour le classement "environnement", les critères retenus sont: ensoleillement, qualité de l'air, existence ou non d'un dispositif de location de vélo. Seulement trois critères, dont le premier ne dépend que de la situation géographique. Ce n'est pas très sérieux!

Mais sur le plan environnemental, les étudiants ont-ils raison de venir étudier à Dijon?

Depuis 2006, la campagne "Campus Responsables" a pour objectif d'inciter les établissements d'enseignements supérieurs (grandes écoles de commerce et d'ingénieurs, universités, etc.) à intégrer progressivement le développement durable aux programmes d'enseignement et de recherche mais aussi à l'ensemble des activités administratives des établissements (services généraux, gestion, architecture, relations avec les entreprises, les riverains et les autres publics externes, politiques des stages, etc.). Cela doit permettre aux établissements de rattraper leur retard sur leurs concurrents internationaux et de se différencier pour attirer élèves et enseignants.









Pour la première fois en 2010, le campus de l'Université de Bourgogne et l'école de commerce de Dijon apparaissent dans le référencement de Campus Responsable. Les informations sont séparées en cinq thèmes: stratégie et gouvernance, politique sociale et ancrage territorial, gestion environnementale, enseignement et formation, activités de recherche. Sur l'ensemble des critères, l'ESC est mieux classée que l'université. Il faut dire que l'aspect environnemental est chose nouvelle à l'université. Par exemple, ce n'est que début 2007 que le ramassage du papier a lieu, et encore bien timidement... Toutefois diverses activités s'intéressent aux questions environnementales: lettre à monsieur Sarkozy pour sauver la biodiversité, étude sur le thème de la décroissance, questionnaire à destination des cyclistes urbaines, explication du cycle du CO2, etc...

En fait, l'université de Bourgogne commence à ne s'engager dans le développement durable que depuis début 2011, avec comme action phare, la mise en ligne de pages web dédiées à cette thématique. Toutefois il reste énormément de travail à réaliser pour que ce campus soit digne d'un campus écologique (bâtiments très mal isolés, pas de produit bio dans les cantines, sensibilisation au développement durable inexistante envers le personnel, etc...)

Sur le plan environnemental, Dijon doit revoir sa copie.

mardi 6 septembre 2011

Au boulot à vélo

Les 19 et 20 septembre va avoir lieu le challenge "au travail sans ma voiture", dans le cadre de la semaine de la mobilité.

Toutes les informations se trouvent sur le site www.autravailsansmavoiture.fr qui renvoie sur une page du Conseil Régional de Bourgogne, avec, en autre, la possibilité d'inscrire les entreprises souhaitant participer à ce challenge. Une page spéciale est aussi prévue pour donner des conseils pour venir à vélo.

Et justement, pour bien préparer ce challenge, rien de mieux que de participer à la prochaine randonnée de l'association EVAD, dont le thème est "au travail, à la fac, en courses, allons-y à vélo... c'est efficace, économique, écologique, bon pour la santé et ... agréable!".

Et dire qu'il y a encore des automobilistes qui pourraient se mettre au vélo, mais qui préfèrent être seul dans leur voiture à patienter au milieu d'un embouteillage avant de rejoindre la prochaine pompe à essence...

dimanche 4 septembre 2011

La ville de Dijon lance un concours de familles les plus économes en énergie

Le dernier numéro du journal d'information de la ville de Dijon présente un concours original:

"Réduire sa facture énergétique d’au moins 8 %, et très facilement de 12 %, voire de 15  %, c’est vraiment très simple. Le service écologie urbaine de la ville de Dijon vous donne plusieurs conseils qui n’impliquent aucun investissement onéreux et consistent juste à changer, sans grand effort, son comportement quotidien. (...) Pour inciter les Dijonnais à les mettre en pratique, un concours baptisé « Familles à énergie positive  » sera lancé au 1er décembre. Pour y participer, il suffit d’habiter Dijon, d’être équipé d’un compteur individuel et de présenter sa facture d’électricité de 2010. Les familles, recrutées dès ce mois de septembre, seront regroupées en équipes par les conseils de quartier. (...) Un bilan provisoire établi mi-février livrera les premiers résultats et, au printemps, l’équipe lauréate sera désignée."

Que les meilleurs gagnent !