dimanche 24 août 2014

Lancement de l'opération "Mon commerce, ma ville, mon environnement"

Les commerces de proximité du centre ville de Dijon sont invités à adhérer gratuitement à un projet écoresponsable en adoptant les bons gestes en matière de tri et de réduction des déchets, de mobilité, d'économies d'énergie...

C'est ce que décrit un article publié dans la revue Dijon mag n°271. "Les volontaires bénéficieront d'une aide personnalisée gratuite, réalisée par des professionnels, pour mettre en place des actions plus respectueuses de l'environnement et financièrement plus avantageuses pour leur commerce. Ce projet vise à valoriser le commerce de proximité dijonnais comme acteur du développement durable et à communiquer sur les initiatives les plus intéressantes et innovantes."

Une initiative intéressante à suivre. Cela permettra peut être de ne plus voir certaines dérives comme ces piles balancées à l'incinérateur, des magasins illuminés inutilement, des aliments qui viennent de l'autre bout du monde, et au contraire mettre en avant celles qui vont dans le bon sens comme par exemple quand Monoprix retire les oeufs de batterie de ses rayons.
Aux consommateurs de suivre l'opération et de soutenir les commerces qui feront preuve d'améliorations.

vendredi 15 août 2014

Disparition et apparition de panneaux publicitaires

Dijon est recouvert de plus de 450 grands panneaux publicitaires poussant à sur-consommer et source de pollution visuelle. Un panneau vient d'être supprimé Boulevard Gabriel. Le propriétaire du terrain n'était pas d'accord que l'annonceur baisse la redevance pour son panneau publicitaire, il a alors refusé la présence de ce panneau. L'annonceur a récupéré son panneau.










A quelques centaines de mètres plus loin, avenue Raymond Poincaré, un nouveau panneau publicitaire vient d'apparaître.










De la publicité par ci, d'autres par là, il est impossible d'y échapper quand on se balade à Dijon.

Consommer, consommer, tel serait donc le but de la vie ? A moins que bientôt les services de la ville remettent à plat le règlement local de publicité; à suivre...

samedi 9 août 2014

Hommage à Jean-Marie Petey, militant écolo

"C’est le coeur et l’âme en deuil que je vous annonce la mort de Jean-Marie Petey. Amoureux de montagne il était parti seul en rando, victime d’une chute mortelle il a été retrouvé inanimé au bout de deux jours. Il était mon « maître »-faucheur. " Ainsi commence l'hommage de Fabien Houyez sur le site yonnleautre.fr.
Jean-Marie Petey était ce dijonnais que tous les militants écolos respectaient. Il était bien connu pour sa lutte contre les OGM, reconnu parmi les faucheurs d'OGM.

Il luttait aussi contre le nucléaire, pour la défense des sans-papiers,....
Dijon a perdu un homme de grande qualité.

vendredi 8 août 2014

Encore et toujours du Round Up sur les trottoirs dijonnais

Les trottoirs et rues de Dijon sont mouillées, et ce n'est pas dû qu'à la pluie, mais aussi à l'épandage d'herbicide. Et oui, entre deux averses, le travail incessant des employés de cette société privée payée par la ville de Dijon inonde des kilomètres de trottoirs de Round Up, un herbicide cancérigène.

Et cela va durer au moins jusqu'à la fin de l'année car c'est dans le contrat. Et qui sait, peut être aussi dans les années à venir si les dijonnais n'interpellent pas le maire pour lui demander que cela cesse, en reprenant cette lettre par exemple.
Franchement, désherber quelques millimètres de mousse, est-ce bien sérieux ?

dimanche 3 août 2014

Le film "Pluie noire" va être projeté au cinéma Eldorado

Dans le cadre du jeûne-action du 6 au 9 août dénonçant les armes atomiques, le cinéma Eldorado diffusera exceptionnellement (le vendredi 8 août à 20h) le film "Pluie Noire" de Shöhei Imamura (1989) en hommage aux victimes de l'industrie du nucléaire.



Synopsis: Le film commence à Hiroshima le 6 août 1945. Les gens partent au travail. Soudain, un éclair blanc déchire le ciel. Sa lumière s’accompagne d’un souffle terrible et l’enfer se déchaîne. Des fantômes mutilés errent dans les amas de ruines.
Le film se focalise sur Yasuko. Au moment de l’explosion, la jeune fille est sur un bateau, en route vers la maison de son oncle. Une pluie noire s’abat sur la mer et sur les passagers. Ceux que cette pluie a touchés, souillés, ne savent pas encore qu’ils ont été irradiés.
Quelques années plus tard, Yasuko vit à la campagne avec son oncle et sa tante. La guerre est finie, la vie a repris ses droits. Et c’est dans une ambiance de nature sereine, apaisante, que lentement la mort s’installe. Yasuko ne trouve pas à se marier. On craint sa maladie. Les victimes de la bombe sont devenus les hibakusha.
Non seulement ils ont souffert physiquement, en l’absence de traitement adapté, mais ils ont aussi eu honte d’avoir été des vaincus. Les suicides ont été très nombreux.
Yuishi, un ancien soldat traumatisé par les combats, est le seul être dont elle pourrait partager l’existence.

La projection de ce film sera précédé du court-métrage "& a Fade to Grey" de Lydie Jean-dit-Pannel.
"Un étrange personnage féminin, pensif et tourmenté, entièrement tatoué de papillons monarque, inspiré par la Psyché abandonnée de Jacques-Louis David (vers 1795) erre dans des paysages hantés par le nucléaire. Un témoignage et une errance solitaire, absurde et consternée à Hiroshima, dans la région de Fukushima, à Tchernobyl et à Pripiat, dans le désert du Nevada, à Bure et à Valduc."