samedi 9 juillet 2016

Du bon et du moins bon sur les panneaux publicitaires

Le RLPi (Règlement Local de Publicité intercommunal) est un texte qui autorisera ou non la pollution visuelle dans l'agglomération dijonnaise. Le processus de création de ce RLPi dure plusieurs mois. Actuellement il en est à la phase de débat au sein de tous les conseils municipaux des villes de l'agglomération.

Après une phase de rencontre avec les communes, il en est au stade des orientations. (télécharger le document)


Le "débat" a eu lieu au conseil municipal de Dijon le 27 juin.


Puis le "débat" a eu lieu au Grand Dijon le 30 juin.

Les orientations de ce document vont dans le sens d'une diminution des panneaux publicitaires, selon monsieur Gervais. Ce dernier explique que cela permettra d'améliorer le cadre de vie, la mise en valeur des paysages, la lutte contre la pollution visuelle, la réduction de la facture énergétique, la sécurité routière".
Mais tout n'est pas si idyllique car derrière ces belles intentions, se cache une volonté farouche de préserver un certain nombre de panneaux publicitaires. Combien ? Personne ne le sait, exceptés messieurs Gervais et Rebsamen qui cherchent à les défendre.
Ainsi, monsieur Gervais dit que ces panneaux permettent "la liberté du commerce". Mais de quel commerce ? 95% des publicité dans les rues le sont pour des entreprises nationales ou multinationales, dont bon nombre font de l'évasion fiscale et vendent des produits polluants ou néfastes pour notre santé. Monsieur Gervais fait aussi référence au diagnostic réalisé sur les panneaux publicitaires, notamment en mentionnant que Dijon est plutôt bien classé au niveau national en ce qui concerne le nombre de ceux-ci. Mais ce que ne dit pas monsieur Gervais, c'est que l'audit était faussé et ne comptabilisait justement pas tous les panneaux publicitaires, comme l'avait démontré l'association Les Amis de la Terre Côte-d'Or.
De nombreux autres points noirs sont à souligner de ces pseudo-débats. Notamment le fait que monsieur Rebsamen refuse obstinément de débattre sur le sujet, sauf entre maires. Il refuse notamment que des associations écologiques ou des citoyens argumentent sur le sujet, alors que les arguments du Grand Dijon pour préserver des panneaux publicitaires sont inexistants. C'est bien visible sur son intervention à la fin de la seconde vidéo. Pourtant, cet élu avait fait campagne en promettant de la "démocratie participative"...

Les panneaux publicitaires sont un sujet tabou pour monsieur Rebsamen, aidé par monsieur Gervais. Mais que se cache derrière cette volonté ? Un mystère qui sera dévoilé un jour...

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