samedi 29 octobre 2016

Le bio dans l'agriculture péri-urbaine, ce n'est pas gagné

Un point discuté lors du dernier conseil du Grand Dijon portait sur les vignes du domaine de la Cras. Les discussions ont montré des divergences de volonté politique pour y développer une agriculture biologique. Certains préférant rester à une viticulture chimique.


Malgré toutes les études et données démontrant les nombreux effets néfastes des pesticides tant sur l'homme que la nature, certains de nos élus locaux persistent à soutenir une agriculture chimique. Ainsi, messieurs Rebsamen, Bordat et Carrelet De Loisy se sont exprimés clairement sur le sujet lors du dernier conseil du Grand Dijon.

La carte des victimes des pesticides comprend peu de témoignages locaux, mais cela risque de changer...

Enfin, il est inquiétant de vouloir déverser des pesticides sur le plateau de la Cras alors que nombreux randonneurs y passent. Inquiétant et probablement illégal puisque cela va revenir à remettre des pesticides dans la ville de Dijon alors que celle-ci est passée en zéro-phyto, une obligation légale pour janvier 2017 dans les espaces verts.













 Et qu'en sera t il du voeu des élus EELV ?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je ne suis pas sûre que les habitants et contribuables de l'agglo mettent leur priorité sur la sécurité économique d'un exploitant (aussi sympathique et passionné soit-il) au détriment de l'environnement et de la santé...mais puisque le projet est porté par une collectivité, c'est justement l'occasion de cumuler les 2: une démarche agroécologique exemplaire (le contraire serait juste scandaleux), soutenue économiquement par la collectivité en cas de coup dur (ou le consommateur, comme cela existe bien dans le cas des AMAP...?). Si on évalue qu'il y a trop de coups durs à envisager, c'est que la vigne n'a pas grand chose à faire là (après tout, ne peut-on pas s'en passer? A moins que l'on mette les questions de santé publique et le bien commun devant quelques hectares potentiels de patrimoine viticole, dans la hiérarchie des valeurs....), et si c'est trop couteux pour la collectivité, c'est peut-être que ce n'est pas son rôle ni l'intérêt général de s'engager sur ce type de projet?
Est-ce que les coûts investis en valent pas la chandelle? D'autant que côté emploi, une agriculture vertueuse n'est-elle pas plus favorable?