dimanche 30 novembre 2014

Le Grand Dijon subventionne le nucléaire

Le conseil du Grand Dijon du 27 novembre a voté une subvention de 5000 euros en faveur du nucléaire.


La proposition soutenue par monsieur Almeida portait plus précisément sur l'aide à l'achat de logiciel informatique pour le master « Procédés, contrôles, matériaux métalliques : industrie du nucléaire », spécialisé dans la formation de cadres techniques du monde nucléaire. Même si cette somme n'est pas énorme, il est incroyable que le Grand Dijon donne cette subvention alors qu'AREVA et EDF font perdre des milliards d'euros aux contribuables avec leurs folies nucléaires, et alors que Dijon se veut exemplaire sur l'environnement. 
Trois élus EELV (Frédéric Faverjon, Stéphanie Modde et Catherine Hervieu), un élu CAP21 (Benoît Bordat) et un élu apparenté PS (Jean-Patrick Masson) ont naturellement voté contre cette subvention, cinq autres élus se sont abstenus, et tous les autres soutiennent donc implicitement le développement du nucléaire !

samedi 29 novembre 2014

Exposition sur la publicité à la mairie de Dijon, les Amis de la Terre Côte-d'Or écrivent à Alain Millot

L'association Les Amis de la terre Côte-d'Or a envoyé une lettre ouverte au maire de Dijon, monsieur Millot, concernant l'exposition sur la révision du règlement local de publicité, pour faire quelques remarques. La lettre:














"Lettre à Monsieur le Maire de Dijon, Monsieur Millot

La ville de Dijon a mis en place du 24 novembre 2014 au 27 février 2015 une exposition concernant la révision du règlement local de publicité. Les Amis de la Terre Côte-d’Or tiennent à faire quelques remarques :

* L’exposition est visible à la mairie de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30 du lundi au vendredi. Pour un sujet qui concerne tous les habitants, la plage horaire est extrêmement réduite et ne permet pas à tous de pouvoir venir s’exprimer sur le cahier des remarques. Nous demandons à ce que la population puisse aussi s’exprimer de façon publique (anonymement ou pas) via internet.

* Le premier panneau de l’exposition est de nature à influencer le visiteur. Expliquer dès l’entrée de la salle que les panneaux publicitaires sont nécessaires au développement économique, c’est faire preuve de subjectivité. Sur quelle étude vous appuyez vous pour l’affirmer ? Nous vous faisons remarquer qu’il n’est fait nulle part mention des coûts externes de la publicité (http://www.amisdelaterre.org/lettre-couts-caches-publicite.html). Par exemple, selon vous, quels impacts peuvent avoir les publicités des grandes chaines de restauration rapide (Mc Do, Quick) ? Comptez vous dans votre développement économique le fait de dépenser de l’argent pour inciter les gens à manger correctement ensuite, pour le traitement de l’obésité ? Que pensez vous par exemple du grand écart entre "Dijon, cité de la gastronomie" et la "gastronomie" qui s’affiche dans les rues (visible sur : http://citedelagastro-dijon.com) ? Que pensez vous aussi du grand écart entre les publicités pour les voitures et le sondage proposé par le Grand Dijon pour comprendre ce qui peut freiner les déplacements à pieds et à vélo ? Bref, le problème de fond sur la publicité n’est pas présenté dans l’exposition.

* Concernant l’audit de référencement des panneaux publicitaires, celui ci donne un total de 984 dispositifs recensés pour l’agglomération. Un audit citoyen en cours (http://dijonpub.coagul.org) donne déjà 1281 panneaux (nous estimons le total à plus de 1500). Nous avons remarqué, en outre, l’absence de prise en compte des panneaux sucette et des abribus avec de la publicité, soit 610 panneaux ! Le visiteur n’est donc pas informé de la réalité de la distribution de la publicité. L’audit ment aux dijonnais !

* Globalement les propositions la société Cadre & Cité sur ce qui peut être réalisé peut se résumer à uniformiser les types d’affichages, avec une nette volonté de greenwashing en proposant des systèmes dépensant moins d’énergie. Ces propositions se détournent du problème de fond. De plus, et c’est beaucoup plus grave ici, il n’est nulle part fait mention des possibilités légales pour supprimer ces panneaux. Comme tout le monde le sait maintenant, Grenoble montre ce qu’il est possible de faire ! Et dans cette exposition les dijonnais ne sont pas avertis.

* nous mettons en doute l’indépendance de la société Cadre & Cité pour la réalisation de cet audit. Selon leur site web, les deux principaux responsables sont d’anciens afficheurs. Ils ne peuvent pas être juge et parti. Nous mettons en doute leur impartialité.

Pour toutes ces raisons, nous demandons à ce que le ville de Dijon organise un débat contradictoire sur la publicité dans la rue, et non une simple exposition biaisée et trompeuse. Nous demandons aussi la possibilité de rajouter des informations de fond sur les impacts de la publicité dans la salle d’exposition."

Télécharger les panneaux de l'exposition
Télécharger les fiches de panneaux recensés (fichier de 53 Mo)
Télécharger la synthèse du diagnostic et les premières orientations (fichier de 104 Mo)

lundi 24 novembre 2014

Concernant la publicité, la ville de Dijon va se ridiculiser !

Alors que la presse nationale cite aujourd'hui que la ville de Grenoble va retirer tous ses panneaux publicitaires, ce même jour la ville de Dijon commence à communiquer sur la révision de son règlement local de publicité (RLP).

Une exposition visible à la mairie de Dijon du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30...


Dès l'entrée, la communication est explicite: la ville cherche à tromper les dijonnais en affirmant que le développement économique ne peut pas se passer de la publicité dans les rues. "La publicité et les enseignes participent à ce développement (économique) en favorisant la diffusion d'information sur les activités existantes, leur nature, leur localisation ou les services qui s'y rattachent". Comment peut on penser qu'une publicité pour une banque polluante ou la malbouffe soit signe d'une ville attractive ? Une vision totalement archaïque de la société !












Cette exposition est pleine de confusions et de mensonges. Par exemple le référencement des panneaux publicitaires exclus tous les panneaux de type sucette ainsi que ceux présent sur les abribus ! Scandaleux ! C'est une véritable honte ! Il suffit de jeter un coup d'oeil sur le référencement citoyen pour s'apercevoir de la supercherie. Par exemple les 610 panneaux publicitaires de la société Clear Channel (panneaux sucette et abribus) ont mystérieusement disparus !














La société Cadre & Cité a rédigé le diagnostic de la publicité dans l'agglomération. La synthèse et les premières orientations sont consultables. Et là, on arrive à un niveau de stupidité remarquable.

Le paragraphe 6.2 est éloquent: "Définir les conditions de la réintroduction de la publicité...". C'est à dire mettre de la publicité la où il n'y en a pas. Ca atteint un niveau de débilité incroyable ! Et c'est ainsi pour toutes les pages concernant les préconisations. Affligeant. Soit cette société Cadre & Cité est incompétente, soit elle est le bras armé des publicitaires. 

Pas un mot sur les possibilités réglementaires pour supprimer les panneaux publicitaires, rien ! Et ça se comprend en regardant le CV des deux principales personnes de cette société: des publicitaires ! Il y a long, très long à dire sur la façon dont s'annonce la révision du RLP de Dijon. Et ça s'annonce très mal pour faire de Dijon une référence écologique...

Grenoble a montré la voie. La ville de Dijon suivra t elle ou bien se ridiculisera t elle au nom de pseudo intérêts économiques non démontrés ? A suivre...

dimanche 23 novembre 2014

Vous marchez, vous pédalez : exprimez-vous !

Dans le cadre de l’élaboration d’un nouveau schéma directeur des modes actifs, le Grand Dijon consulte les usagers : questionnaire en ligne (source: EVAD)














Diverses questions sont posées à l'attention des piétons et cyclistes. Quelques minutes pour espérer améliorer les déplacements doux, alors autant participer !

vendredi 21 novembre 2014

"Les écolos défendent votre environnement"

Appel unitaire à rassemblement à Dijon le 22 novembre tou-te-s dans la rue.
Pour que Rémi, Mika et tous les autres tombé-e-s, mutilé-e-s ou emprisonné-e-s ne soient pas oublié-e-s
- Pour l’arrêt des violences policières !
- Pour la fin des grands projets imposés !

Le communiqué des structures appelant à se rassembler:














Plusieurs structures ont envoyé leur propre communiqué, voici celui des Amis de la Terre Côte-d'Or :

Les écolos défendent votre environnement.
Faut-il les discréditer, les réprimer, les tuer ?

Vous voulez :
- des aliments sains
- de l’eau potable sans excès de nitrates.
- une atmosphère avec moins de pollutions.
- des entreprises respectueuses de l’environnement et des travailleurs.
- un aménagement du territoire modéré cessant de détruire les zones humides.
- des espaces verts sans pesticides - des espaces ruraux diversifiés avec de nombreux agriculteurs.
Bref, vous voulez réduire votre empreinte écologique en consommant modérément et en examinant l’origine et la qualité de vos achats, en réduisant et triant vos déchets, en optimisant vos déplacements automobiles, en isolant votre logement, etc.

Finalement vous êtes écologiste dans votre quoditien !

Et si vous vous engagez plus encore :
- Vous vous impliquez dans les enquêtes publiques et faites des propositions.
- Vous demandez à vos élus des projets moins consommateurs d’énergie et d’espaces ruraux.
- Vous cherchez une information indépendante sur les problèmes écologiques et sociaux.
- Vous savez qu’une croissance infinie dans un monde fini est impossible et vous le dites.
- Vous manifestez en nombre, pacifiquement, pour vous faire entendre des élus et décideurs qui restent accrochés à un modèle périmé de société privilégiant la conduite de grands projets dépensiers et surdimensionnés.
- Vous adhérez à des associations de protection de l’environnement, participez à des études environnementales et proposez des alternatives.
- Vous occupez des milieux naturels destinés à la destruction.

Globalement vous êtes engagé-e et désirez une société respectueuse de son environnement et des hommes.
Dans ce cas vous serez rarement écouté-e. Si vous insistez, vous serez qualifié-e d’extrémiste, ou, si votre interlocuteur emploie de tristes parallèles, de « khmer vert » ou « djihadiste vert » !*
*jusqu’où ira le vocabulaire destiné à vous discréditer ?

Et si vous entrez dans la résistance lorsque s’installe une répression policière ordonnée par les décideurs, vous risquez le pire...














Derrière cette manifestation se dessine la colère de tous ceux qui ouvrent les yeux et qui voient la destruction de leur environnement. Une destruction sur l'autel d'une croissance que des élus aux idées archaïques appellent à soutenir aveuglément. La colère gronde face à ces élus, qu'ils soient élus au niveau national, régional comme local, qui prennent des décisions selon leur propres critères, avec un déni de démocratie (ou une démocratie d'apparence). Que ce soit à Sivens, à Notre Dame des Landes ou à Dijon, les petits et grands projets inutiles se multiplient. Il est plus que temps que ces élus accrochés à leur carrière d'élus et leur salaire d'élus cessent d'envoyer la police pour imposer leurs propres volontés et cessent de détruire l'environnement !

mardi 18 novembre 2014

Un aperçu de la BIO en Côte-d'Or

L'émission écolo Le Pissenlit sur Radio Campus Dijon du 15 novembre 2014 portait sur l'agriculture biologique. Bernard Krempp, président du GAB21 (Groupement d'agriculteurs bio de Côte d'Or) et du SEDARB (Service d'Ecodéveloppement Agrobiologique et Rural de Bourgogne) était l'invité.


Une émission sans langue de bois où il est fait état de l'avantage de la viticulture bio avec la "typicité" du vin, mais aussi des difficultés rencontrées. L'agriculture biologique se fait avec la diversité biologique du milieu. Soutenons la !

mercredi 12 novembre 2014

Pas de vraie politique cyclable sans les usagers !

L'association EVAD relance la collecte d'informations concernant les petits désagréments des cyclistes. Pour cela, il suffit de remplir un petit formulaire.
- Quoi de plus énervant que de se heurter chaque matin en allant à son travail à la même bordure de trottoir trop élevée, que de « poireauter » toujours à ce carrefour à feux qui ne détecte pas l’arrivée des vélos !
- Quoi de plus irritant et insécurisant que d’être obligé de faire chaque jour un détour par une rue fréquentée parce qu’un sens interdit rend impossible le trajet le plus direct !

L'association EVAD explique que les discussions avec la mairie ont repris. A noter que celles-ci avaient été arrêtées par la mairie suite au recours gracieux de l'association. Une démarche initiée par cette association suite à l'absence de concertation de la mairie. Une mairie qui, soit-disant, plaide pour "la démocratie participative"...

Avis aux cyclistes, transmettez à EVAD vos observations.

samedi 8 novembre 2014

Conférence - débat "Non au Grand Marché transatlantique !"

Depuis le 8 juillet 2013, la commission européenne négocie avec les Etats-Unis, dans le plus grand secret, un traité de libre échange sur la base d’un mandat conféré par les 28 chefs d’Etats et le Parlement européen.
Ce projet de Grand Marché, qui vise à éliminer les entraves de toutes natures au commerce et aux investissements, menace les législations protectrices des citoyen-ne-s et de l’environnement.
• Quel est le mandat confié aux négociateurs européens ?
• Si un tel accord est signé, quelles peuvent être les conséquences sur les personnes (santé, alimentation, éducation, protection sociale, culture,...) et sur l’environnement ?
• Comment agir pour empêcher ce projet de voir le jour ?

Conférence-Débat, mardi 18 novembre à 20 h, salle Camillle Claudel (Grésilles – tram station Grésilles). Avec Raoul-Marc JENNAR (Spécialiste des questions européennes et des relations internationales, membre du Conseil Scientifique d’ATTAC, auteur de l’ouvrage «Le grand marché transatlantique, la menace sur les peuples d’Europe »). Cette soirée est organisée par le collectif STOP TAFTA de Côte-d'Or.

vendredi 7 novembre 2014

Le Crédit agricole gagnera t il le prix Pinocchio du développement durable ?

La ville de Dijon possède de nombreuses agences du Crédit agricole. Mais les dijonnais savent-ils qu'en mettant de l'argent dans cette banque ils favorisent la destruction des montagnes des Appalaches ?













Le Crédit Agricole est nominé au prix Pinocchio dans la catégorie "Une pour tous, tout pour moi !".


Le prix Pinocchio est un concours un peu spécial: il désigne chaque année 3 entreprises qui ont un impact extrêmement négatif sur l'environnement.


Dès maintenant, faites votre devoir citoyen: VOTEZ !

Et si le Crédit Agricole gagne, peut être qu'une des agences dijonnaise recevra symboliquement le prix...

mardi 4 novembre 2014

Quels sont les enjeux de Dijon concernant la publicité ?

Le dernier numéro du magazine de l'actualité municipale de Dijon nous informe que "l'amélioration du cadre de vie par la mise en valeur du paysage urbain est une préoccupation majeure de la ville de Dijon. La publicité et les enseignes, de par leur impact visuel, constituent un enjeu important."

"Dans ce cadre, la ville a décidé en juin 2014 de réviser son règlement local de publicité, afin de mettre en cohérence ces dispositifs publicitaires ou d’enseignes avec la politique active et ambitieuse conduite en matière de requalification des espaces publics en lien avec le tramway, en matière de protection du patrimoine urbain et paysager, et en parfaite harmonie avec les enjeux du dossier de classement des climats du vignoble de Bourgogne au patrimoine mondial, qui pointe notamment les entrées de ville en termes de nuisances visuelles.
La ville va, pour cela, s’appuyer sur un diagnostic d’agglomération conduit par le Grand Dijon courant 2013. Le règlement local de publicité, tout en s’inscrivant dans le cadre défini au niveau national, proposera une réglementation adaptée aux enjeux de la ville. La procédure est calquée sur celle du plan local d’urbanisme (PLU) et débutera par la concertation avec les habitants et les associations, puis, une fois le projet arrêté par le conseil municipal, aura lieu l’enquête publique.
Une exposition publique à la mairie, dans la salle des Mariages, jusqu’au début de l’année 2015 – elle sera complétée au fur et à mesure de l’état d’avancement de la réflexion –, présente le diagnostic, les enjeux et les grandes orientations, ainsi que la réglementation sur la publicité et les enseignes. Une annonce dans la presse indiquera la date et les heures d’ouverture de la salle pour la consultation des éléments qui seront mis à la disposition du public."

Un article intéressant car il est indiqué comment la mairie de Dijon va procéder pour revoir son RLP: concertation puis enquête publique, suite à un diagnostic.
Concernant l'enquête publique, tous les écologistes de l'agglomération dijonnaise savent qu'il s'agit là du minimum légal et que peu importe les remarques que feront les dijonnais, la mairie sait très bien ne pas en prendre compte comme elle l'a déjà montré par le passé.
Concernant la concertation, va t il y avoir une évolution depuis 2011 où suite à la plus importante ouverture envers le public un document mentionnait: "concertation ne veut pas dire co-décision" ?

Le plus troublant dans cet article est la phrase: "une réglementation adaptée aux enjeux de la ville". Que cela signifie t il ? Si Dijon se vante tant d'être une ville référence en écologie, alors la réglementation sera calquée sur celle de Quetigny car cette dernière est déjà une référence au niveau national. Pas sur que Dijon se mette à son niveau sinon elle l'aurait clairement affiché dans ce texte !
A suivre...

dimanche 2 novembre 2014

Rassemblement pour exiger la relaxe d'Emmanuel Giboulot

Mercredi 5 novembre, un rassemblement est prévu devant la Cour d'Appel de Dijon (8 rue du Palais) pour exiger la relaxe d'Emmanuel Giboulot.














Le communiqué:
"Emmanuel Giboulot doit être relaxé !
Emmanuel Giboulot a refusé en 2013 de traiter ses vignes avec un insecticide comme le prescrivait l’arrêté préfectoral organisant la lutte contre la flavescence dorée.
Suite à ce refus, il a comparu devant le tribunal de Dijon. Il risquait jusqu’à 30 000€ d’amende et six mois de prison. Le jugement du 7 avril l’a condamné à 1000€ d’amende dont 500 avec sursis, rejoignant ainsi la demande du procureur.
La peine peut sembler légère, mais elle est symbolique. Emmanuel a décidé de faire appel. Il a considéré que son expertise, la connaissance de ses vignes et celle de son environnement qui l’ont amené à conclure à l’absence de la maladie, lui ont imposé de refuser un traitement superflu, et cela sans prendre aucun risque, ni pour ses vignes, ni pour les productions voisines.
Les résultats de la prospection faite en 2013 en Côte d’Or (642 parcelles prélevées, 356 analyses, 3 échantillons positifs) ont montré qu’Emmanuel Giboulot ne s’était pas trompé, et même bien au-delà de sa propriété. En Saône et Loire, il s’est confirmé que la pression de la maladie était, géographiquement, très irrégulière.
Les arrêtés pris en 2014 ont tenu compte de ces informations, de façon modérée certes et parfois difficile à comprendre, mais ils ont quand même permis de baisser d’un tiers environ la consommation d’insecticide par un zonage et par une modulation de l’intensité du traitement sur certaines zones.

Aucun traitement n’est anodin et ne doit être pratiqué s’il est inutile. Si le pyrèthre utilisé ici par les bios se dégrade rapidement et n’est pas toxique pour le consommateur, il peut l’être pour les riverains et pour celui qui l’applique. Il peut exterminer aussi toute la faune annexe provoquant le déséquilibre de la biodiversité, cet équilibre si indispensable en bio et biodynamie, qui doit être préservé aussi, autant que faire se peut, en conventionnel.
La gestion sanitaire d’une maladie uniquement par des traitements chimiques systématiques, n’est non seulement pas en accord avec notre conception du vivant, mais n’est également qu’un palliatif qui ne prend pas le problème à la base et ne peut donc le résoudre Elle est contradictoire avec l’engagement de la France à réduire sa consommation de pesticides de 50% en 2018. De plus en plus de viticulteurs font la démarche de diminuer leur consommation de pesticides, de supprimer l'emploi de produits de synthèses et de passer en bio, pour préserver leur santé et celle de leurs salariés, préserver l'environnement, leur terroir et la pérennité de leur vignoble. Les viticulteurs doivent être entendus et participer à toute décision concernant l’emploi de pesticides sur leurs vignes !
Cette gestion phytosanitaire est en outre une contre publicité pour les viticulteurs bourguignons qui, notamment pour répondre à la demande des clients se sont engagés dans une démarche réglementée et contrôlée lisible par tous.
Tout traitement qui n’est pas nécessaire doit être impérativement évité !
Pour exiger la relaxe d’Emmanuel Rassemblement devant la Cour d’Appel à 14 h.
L’ affaire sera une nouvelle fois examinée par la justice, le 5 novembre devant la Cour d’Appel de Dijon, 8 rue du Palais à DIJON"